Carbonade Niveau 4
Nombre de messages : 109 Age : 45 Jeux de rôle préférés : Cthulhu, l'Anneau Unique, COPS. Meneur de jeu à : Cthulhu, COPS, Eclipse Phase, Barbarians of Lemuria.
| Sujet: Partie du 09/06/18 - Chapitre égyptien 10.06.18 17:49 | |
| Adieu Rome, adieu douceur italienne...Le passage dans la Ville Éternelle n'aura cependant pas été vain : c'est un premier artefact, un bouclier, qui a été dérobé au nez et à la barbe tant des Chemises noires que des nazis. Bouclier à présent sécurisé, quelque part, dans un entrepôt de la campagne anglaise. Voici les pistes qui n'ont pas encore été totalement élucidées, au moment de votre départ :
- Quel est cet étrange insigne en forme de patte de loup, sur les uniformes des SS allemands ?
- Que vont donner les analyses sanguines, laissées aux Américains, prélevées sur les cadavres des créatures mi-humains, mi-serpents ?
L'un des points de départ des recherches de feu le professeur Ehrlichmann était un artefact connu sous le nom de « Pierre noire de Saïs », extrait des sables égyptiens. Le journal du professeur était formel : la pierre est remisée dans les caves et archives du musée égyptien, au Caire. La prochaine destination semble dès lors évidente… Confiés aux bons soins de Miss McClean, pourvoyeuse en objets anciens et guide potentielle, assistée du fringant Tony, nos investigateurs peuvent aisément circuler au sein du musée grâce à l'aide de M. Kutay, l'un des administrateurs du site. Il s'avère alors qu'il n'y a non pas une, mais deux pierres, taillées dans le même matériau, affichant les mêmes caractères – de ce qu'Ehrlichmann avait baptisé « atlante ». Tout aussi intéressants sont les dessins ornant les pierres : une spirale pour l'une, le disque solaire du pharaon Akhenaton pour l'autre. S'il est difficile d'échapper aux fastes, voire à la décadence, de la partie européenne de la ville, c'est dans les recoins plus inquiétants et sordides du Vieux Caire qu'un contact crucial est noué : le journal d'Ehrlichmann mentionne effectivement un militaire anglais, le major Blythe-Manders. Ce dernier offre un accueil amical et montre qu'il est sincèrement amoureux de l’Égypte, mais la conversation peine à apporter des renseignements nouveaux… en revanche, son domestique, le vieux Janin, à l'intrigant tatouage en forme de spirale, ayant manifestement bien tendu l'oreille durant l'entretien, prend l'initiative d'inviter fort cordialement Miss Cuthbert pour une visite nocturne du magnifique jardin de la priorité. Incapable de résister à une telle visite, Miss Cuthbert, accompagnée de Tony, a ainsi le plaisir de redécouvrir le jardin, mais plus particulièrement le puits qui orne et alimente ce dernier. Malgré tout, c'est à Tony que Janin demande de prendre le temps d'observer et fixer l'eau. Il semble ne rien se passer… jusqu'à ce que deux bras jaillissent soudainement de l'eau et entraînent Tony. Une longue plongée qui s'achève dans le désert – guidée par une femme à la beauté surnaturelle, aux cornes de vache qui l'identifient comme la déesse Hathor, Tony découvre un temple où on l'invite à venir s'endormir, muni du bois d'un saule. C'est à ce moment que le soleil s'est mis à briller, de plus en plus, jusqu'à brûler et calciner sa peau, ses mains, ses bras... La seconde d'après, Tony se réveille brutalement, accroupi dans le jardin – à peine quelques secondes se sont écoulées, depuis son étonnant voyage. Identifier le temple de sa vision est aisé, il s'agit de l'une des attractions parmi les monuments égyptiens : le temple d'Hathor à Dendérah. A 300km au sud de l'ancienne capitale d'Akhenation, Amarna, là-même où creuse une certaine expédition allemande ! Après un voyage à dos de dromadaires, notre équipée parvient sans heurts aux ruines du temple et prend place pour la nuit, dans ce qui était autrefois le dispensaire – un lieu de repos. La nuit est douce, le repos agréable, mais le réveil surprenant : tous se retrouvent au creux d'une profonde vallée, éclairée par un soleil fixe. La faim, la soif, la chaleur ne semblent plus avoir d'importance, ici. La vallée se poursuit sur un vaste désert – au loin, une fine et haute formation rocheuse, seul relief en dehors des dunes. Miss McClean manque de peu d'être engouffrée par les sables, la peur semblant « décomposer » la réalité de cet univers – mais les bras de Tony empêchent le drame, de justesse. Puis sa passion pour le jeu, le temps d'une partie de senet avec un être-serpent venu sonder ses intentions et le mettre en garde contre la présence d'un certain Apophis… La route se poursuit alors, le long d'une passerelle instable, jusqu'à une balance aux dimensions colossales : l'heure est venue, pour tout le groupe, de peser le poids de ses péchés ! Surtout pour le bon père Bates, bien mutique et têtu, à l'heure de cette confession ! L'épreuve n'en est pas moins surmontée, il reste à passer un dernier couloir, décoré des cadavres pourtant bien vivants de ceux et celles ayant souffert des agissements des personnages ou les ayant fait souffrir. Enfin… un lac. Aux eaux noires – et glacées, une fois que Maximilien y plonge imprudemment (ou courageusement) la main. D'où dépasse une île. Sur laquelle pointe un temple. À suivre ! | |
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