Le Maître des cauchemars - Topic général

Rappel du premier message :

Mardi 4 février 1930, 21h17

Le train s'arrête en gare de Waterville brièvement avant de continuer sa route vers Bangor. Déjà, le soir tombe en cette froide journée d'hiver. Les voyageurs s'engouffrent dans l'autocar en direction du nord-ouest, vers les montagnes. Les passagers sont peu nombreux et le car est peu confortable avec ses sièges en bois. La route n'étant pas de la première jeunesse ; le trajet est douloureux. Arrivé à Bingham, le car s'arrête pour laisser descendre trois passagers: un homme d'église, un jeune homme à l'allure fringante et une femme d'âge mûr. Tous les trois portent des bagages et semblent attendre sur le quai comme si on devait venir les chercher. Détail intrigant: la femme porte dans ses mains une petite cage contenant un rat...

Mode Hors-Jeu On MHJO
Vous pouvez en profiter pour décrire vos personnages puisque c'est la première fois qu'ils se rencontrent...
Mode Hors-jeu Off MHJO

"du calme les enfants, Les soeurs vont trouver des bougies...
Chantons une chanson pour patienter ....."

Patrick commence à chanter une chanson d'enfants

Le père Murdoch se met à entamer une chanson. Certains enfants semblent s'arrêter de hurler mais la plupart continue. Soeur Abigail s'approche du père Murdoch et lui dit:

"Bonne idée, mon père, mais ils préfèrent celle-ci:
Frère Jacques, Frère Jacques
Dormez-vous ? Dormez-vous ?
Sonnez les matines ! Sonnez les matines !
Ding, deng, dong ! Ding, deng, dong ! "

La chanson est reprise par quelques enfants puis par l'ensemble. ce qui semble calmer le groupe.

Soeur Mary-Jane revient avec des bougies ce qui finit de rassurer les petits. Elle jette un regard un peu étonné à John Fleming: "Quelque chose ne va pas monsieur, on dirait que vous avez vu un fantôme?"

"Non ce n'est rien ma soeur, disons que je me suis déjà retrouvé dans le noir dans des endroits plus hostiles et des situations plus dangereuses. On en garde de vieux réflexes ..."

John s'arrange pour que les enfants ne voient pas son arme, il remet bien sa veste par dessus.

"Bien, maintenant que nous avons une source de lumière, essayons de trouver d'où vient la panne et de réparer cela."

Il s'approche de Soeur Mary-Jane pour prendre une bougie à la main.

Chantonne Frere Jacques en restant dans son coin.

"si je peux vous etre d'une aide quelquonque"

Les enfants retrouvent leur calme. Le manoir s'illumine de la lueur des bougies.

Malheureusement, la tempête de neige ne semble pas vouloir s'arrêter. La fin de journée arrivant, les soeurs proposent au groupe l'hébergement pour la nuit.

"Nous vous logerons au même étage que les enfants mais vous verrez, c'est confortable..."

"Merci ..."

"Nous pouvons peut être vous aider pour les corvées?"

Meredith ne se sent pas vraiment à son aise et elle ne peut cacher son impatience à quitter les lieux. C'est pourquoi lorsque la soeur lui propose son hospitalité, elle va au devant d'elle.

- " Mais non ma soeur, pensez vous... La tempête va se calmer c'est évident, vous n'allez pas vous embêtez avec nous, vous avez deja les ...enfin les ... " Elle marque un temps comme pour trouver le mot adéquat "... enfin Eux à vous occuper" finit elle par dire en désignant les enfants de sa main droite.

;^)

L'heure du repas finit par arriver et le groupe se résout définitivement à dormir sur place. A l'extérieur, la tempête fait rage. Le peu de lumière, associé aux bruits du dehors, effraie manifestement les enfants.
L'aide du groupe n'est pas négligeable pour les deux soeurs qui doivent jongler entre la préparation et le service du repas d'un côté et la nécessité de calmer les enfants. La ritournelle de "Frère Jacques" est de plus en plus récurrrente.

Au cours du repas, John Band se montre assez taciturne.

Après une dernière prière, les enfants sont invités à rejoindre leur lit. Les deux soeurs sont encore obligés de calmer certains enfants. Puis soeur Abigail indique à chacun sa chambre. Celles-ci sont peu meublées et austères mais le lit est confortable et les couvertures bien chaudes. Chacun se retrouve dans sa chambre avec pour seuls compagnons, la lueur d'une bougie tremblotante et le bruit du vent à l'extérieur.

Après n'avoir pas véritablement touché au repas qu'il lui a été servi, Meredith est ravie que l'une des soeurs annonce enfin l'heure du coucher. Le bruit des enfants lui semble une véritable torture et dans sa tête repasse sans cesse la comptine de frère Jacques.

Ainsi, elle se retrouve comme ses camarades dans une chambre isolée, certes peu éclairée et un peu angoissante mais d'un calme qui lui permet de se retrouver un peu.

C'est donc en pensant qu'elle n'aurait jamais d'enfants, qu'elle enfile la chemise de nuit déposée par l'une des soeurs et qu'elle se couche dans le lit confortable qu'on lui a attribué. Elle essaye de dormir mais le sommeil la fuit.

Elle se tourne et se retourne dans son lit. Elle essaye de ne plus penser à rien mais frère Jacques lui revient encore en tête. Elle finit par se relever au bout d'un certain temps, elle ouvre la porte de sa chambre et se dirige vers la bibliothèque le bougeoir dans sa main devant elle.

Après le bon repas qu'il lui a été servi, Patrick se retrouve dans sa chambre (apres avoir souhaité une bonne nuit à ses camarades).
En pensant à la providence qui a voulue qu'il se retrouve dans un orphelinat.. il note dans son journal les évenements du jour (en insistant sur les enfants rencontrés).

Puis après les prières et une méditation sur les vers 29 à 34 du chapire XV de l'épître aux corinthiens,il se couche.

Au lieu d'aller se coucher, Ernest fait demi tour et rejoint la bibliothèque. Le parcours des rayonnage et la lecture nocturne l'amène dans le doux bonheur des souvenirs d'enfance.
Il rêvasse et laisse son esprit vagabonder au grès des lectures.

John prend sa bougie et traverse le couloir jusqu'à la chambre de John Band.
Il vient pour discuter un peu avec lui, de généralités d'abord, puis ensuite essaie de savoir pourquoi il est taciturne et ce qu'il pense de cette orphelinat assez spécial.

Mercredi 5 février 1930, 23h12

La nuit semble bien agitée.

Ernest referme la porte du hall pour empêcher le vent et la neige d'y pénétrer. A quelques pas, Meredith est penché sur un homme couvert de neige, manisfestement évanoui.

En bas des escaliers, Patrick, John Fleming et les deux soeurs accompagnent un groupe d'enfants effrayés à la salle commune.

Patrick jette une coup d'oeil au corps inanimé

"..." un médecin s'en occupe, s'ils ont besoin de moi, ils me le feront savoir

A une des soeurs
le ton de patrick indique une légère crainte

"vu que la nuit sera longue , pourquoi ne pas organiser un bivouac dans le refectoire? vous pourriez aller chercher les enfants endormis?"

Meredith lâche le bougeoir et instinctivement déshabille l'homme pour l'ausculter. Elle prend son pouls et vérifie les fonctions vitales.

- "Il vit toujours mais il est en hypothermie, il faut le réchauffer, vite, apportez moi des vêtements secs et des couvertures" crie t elle à l'intention des soeurs qui la regarde

- "Monsieur, Monsieur" appelle t elle en continuant de lui ôter ses habits.

*reprenant peu a peu connaissance*
'Doucement, doucement... je suis pas mort non plus...'

Alors que sa tête lui faisait encore un mal de chien, Pierre réalisa la situation dans laquel il se trouvait

'Je veux bien reconnaître que j'ai un corp de rêve, mais de la à me deshabiller des notres première rencontre, c'est un peu exagéré'

Alors qu'il rigolait difficilement a sa propre blague, il se laissa faire jusqu'a la fin des opérations.

Meredith parut soulagée de voir l'homme reprendre connaissance. Elle esquissa même un sourire aux mots du malheureux. Tandis qu'elle prenait ses constantes en attendant les couvertures elle dit

"- Bonsoir Monsieur, je suis le docteur Meredith Tradd, pouvez vous me dire comment vous vous appelez?" sur un ton très médical et d'ajouter "et nous dire ce que vous faites dehors par un temps pareil et à une heure aussi tardive"

'Pierre, docteur, Pierre Baltom. Mais si cela ne vous dérange pas, je préfèrerai me reposer un peu avant de répondre a tant de question.'

Pierre profita de son dorlotage pour refermer ses yeux et s'endormir.

Le mystérieux Pierre a recouvré assez de force pour se rendre à la salle commune dans laquelle se trouve déjà une dizaine d'enfants effrayés. Ils sembleraient qu'ils aient tous fait d'horribles cauchemars remplis d'ombres et de menaces. Les deux soeurs passent de l'un à l'autre pour les rassurer et finissent par faire une ronde et à chanter "Frère Jacques". Au bout de quelques minutes, la ritournelle, devenue presque agaçante, semble enfin calmer les enfants, du moins, ils ne pleurent plus. Une fois le calme revenu, soeur Abigail s'approche des invités et remercient John et Patrick pour leur aide.
"Il n'est pas nécessaire de réveiller les autres enfants. Il vaut mieux les laisser dormir. Je pense que nos petits pensionnaires ont été troublés par votre arrivée et la tempête."
Se tournant vers l'homme nouvellement arrivé. "Je vous reconnais. Vos êtes M. Baltom le croque-mort de Bingham. Par la Sainte Miséricorde de Dieu, que faisiez-vous dehors par un temps pareil?"

Meredith se retrouve une fois encore coincée entre frère Jacques et les enfants. Elle prend son mal en patience et reste près du canapé où on a allongé le pauvre homme congelé.
Elle prend régulièrement ses constantes et rassure tout le monde sur son état de santé.
Une fois les chants terminés, elle se relève et va regarder à travers la fenêtre. Elle se retourne lorsqu'elle entend la soeur posée sa question.

Interloqué qu'un croque-mort viennent en pleine nuit de tempête taper à la porte d'un orphelinat, Ernest se rapproche de l'homme pour écouter sa réponse.

...

Manifestement, M. Baltom reste plongé dans le mutisme. Un certain malaise s'installe dans la pièce. Il n'est pas besoin d'être fin psychologue pour s'apercevoir que les enfants jouent et s'occupent sans réelle conviction. Une certaine oppression emplie les lieux. Chacun est perdu dans ses pensées quand la voix de soeur Abigail fait sursauter tout le monde: "Père Murdoch? Puisque vous nous proposiez votre aide, auriez-vous la gentillesse de monter à l'étage pour vous assurer que les autres enfants dorment. peut-être que M. Bringard ou Miss Tradd veulent vous accompagner?"

Alors qu'on vient de la désigner volontaire pour monter voir les autres monstres à l'étage, Meredith s'avance jusqu'au milieu de la pièce près du canapé où est allongé le croque mort.

- " Je pense qu'il est plus judicieux que je reste près du blessé, juste au cas où ..."

Regardant tout le monde, elle ajoute ensuite pour mieux fuir les responsabilités qu'on veut lui donner avec les enfants

- "Puis je me permettre de vous demander la permission d'aller me restaurer en cuisine, les émotions me creusent et je pense que notre nouvel ami doit également mourir de faim"

" Je vais accompagner le Père Murdoch. Miss Tradd pourra surveiller le croque-mort." dit John en se levant de sa chaise.

"Nous en profiterons en même temps pour prendre des nouvelles de Mr Band."

" oui allons voir les enfants..."

" depechons nous"

l'inquietude du pretre peut se lire dans ses yeux... il doit redouter qqch

'Vielle branche, on te parle ! réagit donc un peu. C'est pas ces quelques engelures qui vont te mettre dans un état pareil ?'
C'est ce que se disait Pierre a lui même alors qu'aucun son ne sortait de sa bouche. Et comme si d'un coup la vie s'inserrer en lui, il se redressa net sur le canapé ou il était alongé.

'Je.. heu... veuillez m'excuser, j'ai eu un moment d'absence. Mon esprit était ailleur. Vous disi...'
A cette instant, le faussoyeur realisa que plus grand monde ne s'interressait à lui et que tous s'ateler a d'autre taches qui semblaient les préoccuper bien plus son etat.

'Quelque chose ne va pas ? Pourquoi avez vous tous cet air si inquiet ? '

Alors qu'il reprend ses esprits, Pierre oit effectivement tout le monde se disperser:

Patrick Murdoch et John Fleming rejoignent l'étage...
---> private room 2
Meredith Tradd se dirige vers la cuisine...
---> Meredith Tradd

Il ne reste, avec Pierre Baltom, que Ernest Bringard, les deux soeurs et les enfants éveillés dans la salle commune...
---> private room 1

jeudi 6 février 1930, 00h38

Le rez-de-chaussée commence à ressembler à un vrai cirque. Des enfants courent dans tous les sens. Certains se sont jetés sur la porte d'entrée pour tenter de l'ouvrir. celle-ci est manifestement bloquée par une congère. Les enfants martèlent la porte de toute leur force. Certains hurlent, d'autres chantent.

Les deux soeurs tentent désespérément de rassembler et de calmer les enfants, aidés en cela par M. Bringart.
Meredith Tradd court après un enfant dont le visage est figé par la terreur.
M Baltom est resté dans la salle commune. Il observe la salle avec circonspection, la pelle levée, semblant près à l'abaisser sur un quelconque adversaire.
Quant au père Murdoch, il redescend l'escalier avec un enfant respirant difficilement dans les bras.

"vite !!! Docteur, Il respire mal... "
le père Murdoch semble songeur

"Mes soeurs... que se passe t'il ici ? ... qu'est ce qui se cache à l'étage?"

"il y a un danger ici !! que dieu protège ces enfants"

'Il y a aussi quelque chose a l'étage ? c'est un vrai invasion ma parole !'

Réalisant que le père Murdoch portait un enfant bien mal en point, il s'empressa d'aller l'aider
'Que lui est-il arrivé mon père ?'

"il respire mal... je ne sais rien de plus... mais où se trouve le medecin ? "

"euhh... à l'étage... je ne sais pas mais il y a quelque chose..."
"Prenez l'enfant ... je n'aime pas que john soit seul"

Le père Murdoch s'en retourne vers l'escalier

Se tournant vers la cuisine et en élevant la voix pour couvrir les cris des enfants :

"Miss Tradd ! Venez je vous prie, un enfant est souffrant."

Alors qu'elle est à la poursuite de l'enfant , Meredith entend qu'on l'appelle.

"Oui je suis là" crie t elle en suivant la direction de la voix d'Ernest.

"Que se passe t il?" demande t elle alors qu'elle arrive près d'eux, sa tartine toujours dans sa main

Pierre alongea l'enfant sur le canapé et resta aupres de lui en attendant l'arrivé du medecin, continuant de scruter les alentours ala recherche de cette ombre

Meredith s'approche du canapé et regarde l'enfant que le croque mort vient d'y déposer.

Elle l'osculte rapidement et relève la tête vers l'homme.

"Que s'est il passé? Il a l'air en état de choc, que lui avez vous fait?"

'Je n'y suis pour rien je vous l'assure ! Le père l'as amené dans cette état et lui même semble ignoré ce qu'y est advenu.'

"Le père Murdoch? Où est il?" demande Meredith en prenant le poul de l'enfant.

"Apportez moi de quoi le rafraîchir" ordonne t elle alors qu'elle s'occupe de lui "je ne sais pas ce qui se passe ici mais une chose est certaine, ces enfants ont un problème ...."

'Le pere a dit retourné aupres de John. Je n'en sais pas plus et...' couper en pleine reponse par l'ordre de meredith.
'Oui, j'y vais !' regardant un peu partout
'Ma soeur, ou puis je trouver une bassine d'eau froide et un chiffon ?' s'adressant a l'une des soeurs.

Les soeurs sont bien trop occupées à essayer de regrouper les enfants pour prêter attention à la demande de Pierre. Celui-ci décide de trouver ce qu'on lui a demandé à la cuisine. Il ne s'attarde pas trop dans la pièce, l'impression d'être observé se montrant persistante. Il revient auprès de Meredith qui semble soucieuse.
La plupart des enfants ont été rassemblés dans la salle commune et pleurnichent regardant avec effroi autour d'eux.
Le père Murdoch est reparti à l'étage (private room 2)

Elle attrape la bassine d'eau que Pierre lui a amené et le pose sur le front de l'enfant. Ce dernier ne semble pas au mieux, son rythme cardiaque chute et il ne semble plus réactif. Après plusieurs minutes, son état semble encore plus préoccupant.

"Nous sommes en train de le perdre, mais que s'est il passé? Un enfant de cet âge ne peut pas mourir comme ça bon Dieu " dit elle en commençant brusquement un massage cardiaque après que le pouls de l'enfant ne soit encore tombé et sa respiration presque éteinte.

"Allez petit, reviens! Ma soeur, ma soeur !" crie t elle pour se faire entendre au dessus des dizaines voix des autres gamins hurlants dans la pièce

Aidant les sœurs à rassembler les enfants, Ernest demande :

"Cela leur arrive t'il souvent ?"

Ernest se rend compte de l'inutilité de sa question au moment où il croise le regard des deux soeurs. Elles sont, elles aussi, au bord de la panique et ne comprennent rien à ce qui arrive. Quoi qu'il se passe ici, les enfants et les soeurs n'en sont pas coutumiers.

Ernest se retourne vers Meredith et croise son regard navré au moment où elle ferme les yeux de l'enfant décédé.

"Oh, mon Dieu. Mais que se passe-t-il ici?" sanglote soeur Mary-Jane.

"Je suis désolée ma soeur" annonce t elle en se relevant, en sueur d'avoir pratiqué un massage cardiaque pendant de longues minutes.

"J'ai fait ce que j'ai pu, je ne comprends pas ce qu'il s'est passé..."

Tentant d'attraper un des enfants les plus agités pour éviter qu'il ne" se blesse ou en blesse un autre.

"Meredith, comment un enfant si jeune peut ainsi décéder si brusquement ? Cela n'a aucun sens !"

La plupart des enfants ont de nouveau été rassemblés dans la grande salle. Certains veulent de nouveau s'enfuir et les soeurs ont été obligées de fermer la porte et soeur Mary-Jane est postée devant. Ils sont pour la plupart hagard mais certains s'agitent et cherchent par tous les moyens à sortir de la classe. L'enfant qui avait été pris de convulsion quelques temps plus tôt continuent à regarder avec horreur ses bras. La ritournelle de Frère Jacques ressemble de plus en plus à une prière.
Le corps du jeune enfant sur le sol rajoute une touche morbide et effroyable à l'ensemble. Soeur Abigail pleure en silence le petit en recommandant son âme à Dieu.
"Soeur Abigail, j'ai vérifié, il manque Anthony, Cecil et Mickael... Ils doivent être cachés quelque part dans la maison. Et avec ce qui rôde..."
Soeur Mary-Jane rétorque d'une voix autoritaire: "Ne soyez pas ridicule ma soeur, il n'y a rien ici, il n'y a jamais rien eu. C'est la tempête qui nous joue un mauvais tour. Ne commençons pas à voir des démons, là où il n'y a que des ombres. Nous allons rester ensemble, ici, jusqu'au matin, et tout se passera bien."
Tout en se levant, soeur Abigail rajoute: "je vais aller chercher les enfants... Attendez-moi ici."
Il n'y a pas besoin d'être fin psychologue pour remarquer la peur dans les yeux de la soeur...