Capturés à bord d'un navire battant pavillon noir à tête de mort, Angelo Dell'Anna, Bartholoméus Pitcairn et Jacob Capanelli eurent quelques petits déboires avec l'inquisition présente à Marcina. Heureusement pour eux, cette dernière étant relativement "clémente", ils pourront repartir ves l'Avalon... pour y trouver un équipage fort éparpillé et surtout, très endetté. Pour subvenir à la dette conséquente de son équipage, le capitaine Dell'Anna est contraint de passer un accord avec le gérant des établissements fréquentés par son équipage.
De retour "enfin" chez le Duc Etalon de Viltoille, et après de brèves retrouvailles avec les autres membres revenus du sud de la Montaigne, les explorateurs en herbe préparèrent leur prochaine expédition. Le capitaine devant partir en Castille dans le cadre du paiement de la dette, il fût décidé de profiter d'une escale à Avila, ville surplombant "la péninsule des orangers", pour explorer un terrain situé dans les montagnes proches.
Arrivés à destination sans encombre, le groupe composé de Zélinda, Angello, Jacob et Jean-Philippe (Bartholoméus restant à bord du navire pour garder un oeil sur l'équipage), commencèrent à se renseigner sur leur destination, plutôt vague il faut l'avouer. Ils arrivèrent rapidement à la conclusion suivante : un guide leur serait obligatoire.
Problème : non seulement la sierra de Hierro est tès sauvage, mais elle abriterait un groupe de bandits, de parias, derniers pratiquants de la magie d'El Fuego Adentro "Los Nublados". Et donc, aucun guide n'accepta de les mener aussi loin, aucun guide à part peut être Pedro (me rappelle plus du prénom que je lui avait donné mais Pedro fera très bien l'affaire), un vieux routard des montagnes.
Après avoir attendu la fin de la siesta (sacrée en Castille), l'équipe obtint son accord pour le lendemain matin.
En effet, le guide ne sera pas de trop car après les collines, les vallons et les contreforts, viennent les ravins escarpés, les chemins tortueux menant nulle part et les rigueurs de la montagne. Sans parler d'une embuscade fomentée par des membres de la Dague Ecarlate au cours de laquelle Pedro est blessé.
Confortés dans leur intuition, ils poursuivirent malgré tout leur randonné jusqu'à des gorges au fond desquelles s'écoulent des rapides. Des constructions en bois bordant la rivière, Jacob partit en éclaireur espionner les lieux. Il revint non sans difficultés, mais indemne, annoncer la fin de leurs recherches. Cependant, le camp était rempli de membre de la Dague Ecarlate et de plus, peu pratique d'accès pour les autres memebres du groupe à cause des courants et de l'humidité générale des lieux.
Pedro connaissant la montagne, il les guida, bien que blessé, vers l'autre entrée du camp où ils attendirent la nuit. Ils passèrent alors à l'action, attaquant les barraquements se situant à l'entrée du camp. Le bruit des armes alerta rapidement les bandits qui se ruèrent vers les Héros. Mais alors que la situation se compliquait, ils virent des flammes s'élevées haut vers le ciel, puis un oiseau de feu s'abattre sur les adversaires les plus proches. Quelle surprise de voir que Pedro, celui qui les avait guidé juque là, était aussi un des pratiquants d'El Fuego Adentro!
Après un rapide "combat", il invita les aventuriers à se joindre à eux. Il leur expliqua qu'ils se méfiaient des hommes en noirs, venus s'installer dans cette mine d'argent "presque" épuisée. Il était parti à Avila pour voir qui allait venir rejoindre les bandits car ces derniers n'avaient pas reçus de visite depuis plusieurs mois. Lorsque le groupe l'accosta, il pensait avoir à faire à des complices et les accompagna pour les surveiller et en apprendre davantage.
Après un repos bien mérité, ils repartirent à Avila et reprirent la mer directon la Vodacce.