PNJ - Marie Anne de Beaulieu de Saint Aignan - Toréador

Issu d'une vieille famille de la petite noblesse française, Marie Anne de Beaulieu de Saint Aignan était une splendide courtisane ayant brillé sous le second empire. Mariée à un général de Napoléon III, elle vivait évidemment la vie des nobles et s'intéressait tout à la fois aux grandes fêtes parisiennes, aux arts musicaux et picturaux ainsi qu'aux beaux jeunes hommes et aux personnes influents de la cour. Si elle n'avait été étreinte par un membre du clan Toréador, elle l'aurait certainement été par un ventru. C'est ce qui explique sa capacité extraordinaire à plaire aux deux factions ennemies de Buffalo ...
Après la chute de Napoléon III et l'avènement de la quatrième république, Marie Anne de Beaulieu de Saint Aignan s'est exilée aux Etats Unis, fuyant les bouleversements de la société française et les conflits vampiriques en préparation. Parvenue aux Etats Unis, elle s'est vite intégrée aux vampire de la Camarilla et s'est finalement fixée à Buffalo, ancienne colonie française d'Amérique du Nord. Là, elle y a rencontré John Heartslow qui en a fait sa maîtresse. Elle est rapidement devenue ce qu'on appelle une "harpie", un vampire capable de faire et défaire des réputation en un mot, en une phrase ...

Menant la belle non-vie, allant au théâtre, à l'opéra et dans maints et maints musées, Marie Anne de Beaulieu de Saint Aignan ne s'est pas souciée un seul instant des intrigues de ses compagnons de clans envers le prince ventru. Ne se sentant nullement en danger ni menacée, la radieuse courtisane a observé les jeux de cours et a réussi le tour de force de devenir la nouvelle maîtresse du nouveau prince Toréador Andrew Loyd Webster.
A ce jour, Marie Anne est toujours dans le giron du pouvoir et un mot de sa part peut entraîner bien des conséquences pour ses alliés comme pour ses ennemis ...

Marie Anne de Beaulieu est raisonnablement grande et d'une beauté remarquable. Son visage semble parfait, son corps est élancé et parfaitement proportionné et sa démarche est d'une grâce surnaturelle. Aucun ne s'étonne des rumeurs qui prétendent que Napoléon III lui-même courtisait Marie Anne ... Son regard semble percer les âmes et son sourire désarme les plus agressifs des adversaires. Pourtant, la Toréador n'a rien d'un enfant de coeur et plus d'un caïnite s'est retrouvé au dehors en plein jour pour l'avoir sous-estimée ...