PNJ : John Heartslow - Ventru

John Heartslow est un membre du clan Ventru, arrivé aux Amériques au 18ème siècle avec plusieurs navires de colons anglais. Missionné par la Camarilla pour étendre les frontières de la secte et repousser celles du Sabbat, il s'installa d'abord à Albany et se mit rapidement au travail. Manipulant les mortels et jouant de leurs assemblées de colons comme de ses propres réseaux d'influence à la Cour du Roi d'Angleterre et au Parlement, il s'établit une base de pouvoir et entama une longue guerre.
Egalement missionné par la légendaire Cour d'Avalon, la Seigneurie du mathusalem Mithra lui-même, il s'employa à étendre l'influence anglaise sur le nouveau monde et combattit autant le Sabbat que la France, mélangeant parfois les ressources dédiées à l'une comme à l'autre. Il accompagna notamment l'alliance anglo-indiennes pour nouer contact avec les caïnites locaux et trouver de nouveaux appuis pour servir ses objectifs.
Durant la guerre de 1812 entre l'Angleterre et les Etats Unis, John Heartslow quitta Albany pour joindre Buffalo dont il devint rapidement le nouveau prince. Grâce à ses ressources financières comme politiques, il appuya les maires successifs et facilita la prospérité de la ville qui devint l'une des plus riches du pays. Pourtant, au milieu du 20ème siècle, la ville déclina avec le ralentissement économique et le pouvoir du prince se trouva déstabilisé puis carrément ébranlé. Finalement, John Heartslow fut déposé par le primogène de la ville, suite à une cabale Toréador, bien servie par les événements. Depuis, l'ancien prince semble avoir disparu ...

John Heartslow est un homme de taille et de corpulence moyennes. D'abord revêtu comme un lord anglais, l'envoyé du Prince de Londres sembla pris par l'élan de la Révolution américaine et changea ses habitudes vestimentaires pour adopter la tenue des gentlemans de l'Est américain. Depuis, il suit l'évolution de la société mais reste coincé dans la copie des élites bourgeoises et politiques du temps. Vieille habitude qu'il a refusé de céder aux modes, John ne se départ pas de sa canne d'acajou, surmonté d'un rubis serti. De même, il consulte souvent sa vieille montre à gousset et ne semble pas attiré par les montres "modernes" ...
Fin politicien, le ventru est éminemment mondain et maître de ses émotions. Arborant un sourire circonstancié à toute occasion, il veille à maintenir un langage châtié et toutes les apparences de la politesse voir du respect, quand on ne connaît pas les codes de l'élite qu'il représente ... Pourtant, John Heartslow est un chef et ne laisse personne l'oublier. Ses ordres sont plus qu'impératifs et le charisme qu'il dégage aussi impressionnant que celui de n'importe quel puissant personnage.

Après avoir passé deux siècles à amasser une fortune aussi hétéroclite que bien utilisée, John Heartslow est à la tête d'un petit empire financier et politique. L'un de ses infants veille d'ailleurs à moderniser ces "actifs" et à les rationaliser pour encore plus d'efficacité. Ainsi, l'ancien prince posséderait deux ou trois sociétés écrans qui lui assureraient le contrôle d'entreprise du bâtiment, des technologies et communications ou encore d'industries. La branche mondaine et politique est servie par deux outils distincts. Le premier sous forme d'une fondation caritative déversant des flots d'argents pour les "oeuvres" et l'autre sous forme d'un Think Tank, un lobby au rayonnement régional et qui assure à Heartslow une influence prégnante sur l'état de New York.