Depuis 2000, les actes terroristes sont de plus en plus nombreux et violents, sans que les grands États ne réussissent à trouver de réponse efficace. Le manque de coordination mondiale est de plus en plus critiqué et en 2006, l'ONU utilise ce problème pour revenir sur le devant de la scène. Son secrétaire général propose aux États membres la création d'une unité d'intervention internationale. Soutenu par l'opinion publique, il parvient à faire signer un accord à tous les membres de l'ONU. Icarus - International Coopération for an Adaptable, Reactive and Unbounded Section - naît.
Des membres d'élite des différentes armées et forces spéciales mondiales y sont affectés. La particularité d'Icarus est sa polyvalence. Ses membres doivent pouvoir agir partout et régler tout type de problème sans aide extérieure. Ainsi, l'unité est-elle composée de commandos bien sûr, mais aussi de psychologues, de scientifiques, d'espions et de pilotes.
Rapidement, il apparaît que cette création ne restera qu'une opération de communication. Aucun pays ne joue le jeu et ne laisse Icarus opérer sur son sol sans contrainte. Exceptée l'arrestation spectaculaire et très médiatisée d'un chef terroriste en Arabie Saoudite dans les premiers mois de son installation, la section d'intervention internationale ne parvient plus à mettre en œuvre sa mission, elle est pieds et poings liés. Icarus devient un placard pour militaires indésirables, gaspillant l'argent public en exercices, manœuvres et accumulation de matériel de haute technologie.
StructureNovembre 2012. La section Icarus n'est plus aussi grande qu'à sa création. Elle n'est maintenant qu'une petite structure, comprenant au total dix agents de terrain actifs et cinquante employés assurant son fonctionnement. Son quartier général est adjoint à celui de l'OTAN, à Norfolk, en Virginie (USA). Même si elle ne dépend que de l'ONU, Icarus peut théoriquement réquisitionner l'assistance de troupes de l'OTAN. Ceci ne s'est jamais produit.
CommandementIcarus est dirigée par un général d'armée choisi par le conseil de sécurité de l'ONU. L'arrivée du général anglais Collins en 2011 est une réelle mise au placard. Le sexagénaire colérique au physique sec n'a pas sa langue dans sa poche et s'est attiré de nombreuses fois les foudres de ses supérieurs. Maintenant qu'il se trouve à la tête d'Icarus, ils imaginent s'être débarrassés de lui.
Collins a cependant pris son travail très à cœur. Il a réintroduit la discipline et les exercices quotidiens au sein de la section. Sous sa direction, Icarus est plus prête que jamais.
EncadrementOutre le général Collins, les agents d'icarus sont en contact permanent avec trois officiers - le lieutenant-colonel Anna Hansen, le lieutenant colonel Li Kar-Fai et le major Rafael Santos. Leurs tâches sont multiples : ils coordonnent les actions des agents, les assistent autant que possible et relaient les ordres donnés par le général.
Les agentsLes dix agents actifs d'Icarus possèdent tous un nom de code correspondant à leurs compétences. Icarus intervient par équipes de 2 à 5 agents selon les cas.
Equipement et soutienLes opérations des agents actifs sont facilitées par la présence d'un van Icarus, conduit par le sergent Ted Erickson, les rejoignant peu après chaque intervention. Là, les agents peuvent entretenir, stocker ou changer leur équipement et aussi recevoir des soins d'un médecin professionnel, le sergent Tina Armanelli.
FonctionnementLes agents de bureau analysent et compilent les informations mineures obtenues des différentes agences de renseignements mondiales. Ils conçoivent et simulent des opérations, sachant pertinemment qu'elles ne seront jamais effectuées.
Les agents de terrain s'entraînent, s'entraînent et se ré-entraînent encore et encore. De plus, ils assurent la représentation d'Icarus lors de visites diplomatiques aux quatre coins du monde. Ainsi, ils sont souvent présents aux congrès militaires, aux salons de l'armement, à certains colloques scientifiques, aux stages d'entraînement commando, aux centres de formation de forces spéciales, etc. Beaucoup des agents finissent par regretter leur affectation et vivent mal l'ennui et l'inactivité.