Résumé de la partie du 22 septembre

Très chère Sire,

Nous avons pu entrer dans la tente de commandement afin d’y rencontrer la tête de l’ost Tziscime. Sur place se trouvait Radu, l’ancien prince de Constantinople, commandant des forces au nom de Rostrovich, les Jumeaux, qui dirigent la compagnie de mercenaire des Faucons Blancs, ainsi que d’autres vampires comme Rowen Mayfair, la sorcière dont je vous avait parlé plus tôt, et Anatol et Lucita, deux très étranges personnages qui ne semblaient au passage pas du tout à leur place dans cette tente. Un vieillard appelé le vieux Pemberton était aussi présent et coordonnait tout l’assaut en faisant passer les ordres de Radu aux différents messages. Je ne sais pas de qui il s’agit exactement mais veuillez noter qu’il semble être d’une certaine importance dans la chaine de commandement de Radu et que son absence pourrait lui causer du tort.

Radu a fait appel à d’anciens sorciers locaux appelés Koldum, occupés à psalmodier autour de braséro çà et là dans le camp. Selon lui, ils protègent le camp de certaines menaces. Je me demande bien ce qui peut pousser tant de vampire à craindre les talents occultes de notre clan et à ensuite faire confiance à des marabou pour locaux pour tenter de les protéger contre une quelconque menace. Je suppose que les Tzimisce sont plus attachés que ce que je le pensais à leurs traditions, une bonne chose pour nous.

Dans sa grande bonté, Radu nous a tous remercié d’avoir participé à la reprise. Un remerciement ne coute rien, il est donc assez commode d’en distribuer à tout va. Il nous a aussi demandé d’aller soutenir ses troupes qui sont en train de s’occuper des dernières poches de résistance, notamment aux abords de la forêt et sur la plaine. Nous décidons de rejoindre la plaine, où vont se battre Tépès et Mikavikos. L’ennemi est désorganisé et sera facile à faucher avaient annoncé les commandants, mais les Ottomans étaient plus rusé que cela. Deux des mercenaires que nous avions rencontrés plus tôt, Malecki et Adamaik, s’étaient dissimulés parmi les hommes et reprirent bien vite le contrôle de leur unité une fois la charge Tzimisce trop entamée pour faire demi-tour et, profitant du fait que le commandement les sous-estime, reforma les rangs et déploya des machine de siège pour contrer la charge.
La mêlée fut sanglante et, bien que les machines de siège furent détruites ou rendues hors d’usage, elles eurent le temps de faire leur travail au sein des troupes alliées. Nous tentèrent de nous attaquer aux deux commandants mais ce sont de féroces combattants quoi réussirent à nous tenir tête. Quand finalement notre victoire approcha, ils quittèrent la mêlée afin de fuir vers la forêt. Nous réussirent à la rattraper mais, alors que nous nous apprêtions à croiser à nouveau le fer, la lune vire au rouge et un gigantesque loup, de plus d’une dizaine de mètres tue les deux mercenaires qui s’apprêtaient, comme leur compagnon, à se transformer en lupin. La forme nous a demandé de leur ramener le corps de Gabriela de Moork sans quoi elle détruira la ville, ce qui me fait dire que cette chose doit avoir été appelée, d’une manière ou d’une autre, par ses compagnons lupins.

Nous décidons donc de rentrer en ville pour suivre les ordres du Grand Loup mais une fois sur place, la confusion s’est emparée du palais. Les gardes sont morts et ni le corps de Gabriella, ni Clothilde ne sont visibles. Non loin de l’endroit où se trouvait Clothilde se trouve Vladislav, son garde du corps monstrueux, inconscient. Des gardes encore à moitié conscient indiquent qu’ils se sont fait attaquer par un homme aux yeux blancs accompagné d’un homme portant des grigris, sans doute Meszaros et le Chaman déchu qui sont ensuite parti dans les profondeurs de la forteresse. Mes compagnons décident partir à la poursuite de Meszaros mais il serait dangereux de partir sans plus d’informations. Certains de mes compagnons ainsi que moi-même décident de suivre la plus antique tradition des Giovanni en buvant l’âme de Vladislav. La créature était à ce point corrompu que son sang était de l’acide. Mais j’ai pu finalement acquérir quelqu’une de ses capacités ainsi que de précieuses informations sur l’homme que nous chassons, qui pourrait bien se révéler être un baali dont parlent nos plus sombres légendes mais je sens que mon corps est affaibli et j’ai parfois des flashs inattendus. Les Tzimisces risquent fort de ne pas apprécier la mort de l’un des leurs, mais, au vue de la situation, cela risque d’être un sacrifice bien faible importance, surtout si Meszaros arrive à ses fins et invoque effectivement Koopalah, l’antique démon local.

Après avoir pris ses quelques instants pour vous rédiger cette lettre, je m’apprête à rejoindre mes compagnons et à, malgré mes blessures, combattre, le sorcier déchu. Le combat risque d’être ardu mais laisser en vie une telle abomination n’est bon pour personne. JE VAIS L’EXTERMINER, BRISER SES OS ET SON CRANE ! Je vous tiendrais au courant de l’issue de notre combat si j’y survis. BIEN SUR QUE J’Y SURVIVRAIS !

Affectueusement,
Votre infant ET PLUS ENCORE, Ricardo « V » Giovanni.