Résumé de la partie du 19 mai

Très chère Sire,

Je m’excuse avant tout de ne pas avoir pu vous envoyer cette lettre plus tôt, les récents évènements ont rendu l’envoi de message plus … difficile.

Je me permets donc de vous narrer la suite des précédents évènements. Après avoir finalement réussi à quitter l’ancienne forteresse des templiers, nous avons ralliés les anciens prisonniers ainsi que la populace pour livrer bataille contre les turcs. Un nobliau local nommé Milas Vissatis a mis en branle les forces transylvaniennes au nord afin de faire une diversion permettant aux forces Tzimisces venant de l’est d’approcher de la cité sans être gêné par le gros de l’armée.

Néanmoins, certaines informations ont dû filtrer car les Ottomans, malgré leurs forces divisées, ont mis en place des machines de guerre dans la plaine et ont réaffecté toutes les forces restantes de la forteresse sur le front est. Certaines missives ont dues être interceptées et peut-être est-il temps de mettre en place un code afin d’éviter les futures fuites de ce genre. L’armée de Rostrovich est menée notamment par Vlad Tépès, désormais au centre de toutes les attentions et il serait bon d’en savoir plus sur la relation qu’ils entretiennent, je ne manquerais pas de vous tenir informée.

Cependant, j’ai à vous parler ici de faits plus étranges que de simples manœuvres militaires. Alors que la résistance se préparait à agir, nous avons remarqué que des guetteurs s’étaient postés sur les plus hautes tours de la forteresse afin d’espionner les forces en présence. Nous avons eu l’occasion de les rencontrer à nouveau mais mes compagnons n’ont laissés que peu de place à la discussion, je ne puis donc pas encore vous en dire plus quant à l’identité de ces agents, hormis le fait qu’ils sont très doués et sans aucun doute dotés de capacités surnaturelles.

Nous avons aussi eu affaire à Gabriela de Moork avec qui nous avons pu discuter de la bête se trouvant dans les catacombes de la forteresse. Il s’agissait effectivement de son ancien chaman et la nouvelle fut de mauvaise augure car celui-ci était l’auteur de nombreux rituels païens vénérant un antique démon nommé « Koopalah ». L’un deux s’est d’ailleurs terminé par la crucifixion de Khary ad Din, le fils du sultan et il se pourrait bien que les mercenaires allemands soient de mèche dans cette histoire mais l’avenir nous en dira plus. Le chaman déchu avait aussi mis en place un sombre sanctuaire dédié à la vénération du dit-démon dans la forêt toute proche, où se terrent les lupins. Après avoir été sur place, nous n’en avons pas appris beaucoup plus, hormis que le rituel pourrait bien avoir réveillé une quelconque entité, si ce n’est Koopalah lui-même. Il ne s’agit pas là de mon domaine d’expertise principal, cependant j’essayerais d’en savoir plus et, à minima, d’identifier s’il s’agit là d’une menace pour nous ou simplement d’une guerre interne entre lupin qu’il vaut mieux laisser dégénérer encore quelque temps avant d’y prêter davantage d’attention.

Je ne puis vous écrire davantage car, alors que je vous écris ces mots, j’entends au loin les bruits du combat qui fait rage sur la plaine et il est temps pour moi et mes compagnons de tenter de reprendre le bastion avant l’issue des combats opposant nos « sauveurs » aux ottomans. L’avenir nous dira si j’avais raison quant aux vues des Tzimisces.

Affectueusement,
Votre infant, Ricardo Giovanni