Maria Miranda Montoya de Hazat
Maria est née, il y a environ 20 ans dans une baronnie dirigée par ses parents, Juan Esteban Montoya de Hazat et Emilia Montoya. Après une enfance sans soucis à la cour et une éducation « à la Hazat » dans le fief parental, un évènement horrible arriva. Ses parents disparurent alors qu’ils se rendaient à une réception donnée en leur honneur, dans un fief voisin. Après plusieurs semaines de recherches, ils ne furent pas retrouvés. Presque au même moment, un homme répondant au nom de Carlos Delapunta, se présentât au domaine. C’était l’oncle de Maria. Elle ne savait pas pourquoi mais elle ne l’avait jamais vraiment apprécié. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il réunit les personnes les plus importantes du fief. Il leur expliqua que Maria était trop jeune pour prendre la relève de ses parents et qu’il proposait de l’envoyer chez l’un de ses amis, un intendant, pour qu’elle puisse apprendre les rudiments de ses nouveaux devoirs. Il leur expliqua aussi que, selon la loi, c’est à lui que revenait la gestion du fief pendant la formation de Maria. Tout le monde acquiesça.
Alors âgée de 12 ans, la jeune Maria ne compris pas tout de suite ce qui se tramait derrière tout ça. Ce n’est qu’arrivé chez « l’intendant », sur une planète qu’elle ne connaissait pas, qu’elle comprit qu’elle n’apprendrait pas à régner dans cet endroit. L’homme n’était rien de plus qu’un marchand de filles de joie… Elle comprit alors que son oncle avait monté toute cette machination pour pouvoir régner sur ses terres. Il avait cependant sous estimé la détermination de Maria en croyant pouvoir la faire taire en la cloîtrant dans cet endroit. Mais qu’était-il arrivé à ses parents… Après avoir passé un moi comme serveuse dans la maison close, elle décida de s’enfuir. Les quelques pièces qu’elle avait pu glaner lui permirent de se cacher de ses ravisseurs…
Presque à cour d’argent, elle décida de raconter son histoire au chef d’une troupe de ménestrel de passage dans la ville où elle se cachait. Ces gens étant des voyageurs, se dit-elle, je pourrais peut-être fuir mes ravisseurs. Le chef de la troupe, Guilden Morax, après un long moment de silence lui dit qu’il la croyait et la prit sous son aile.
Sept longues années passèrent, années pendant lesquelles elle apprit l’art du divertissement. Elle pu ainsi voyager, découvrir les mondes connus et, de représentations en représentations, se faire un petit nom dans le monde du spectacle. Cependant, elle n’arrivait pas à oublier la trahison de son oncle.
Ce n’est qu’il y a un an environ, que son passé la rattrapa. A la fin d’une représentation, un homme se présentât à la porte de sa loge. A peine la porte ouverte, ses pensées ne firent qu’un tour dans sa tête. L’homme qu’elle avait en face d’elle était un homme de main de son oncle… et il était probablement là pour l’empêcher de parler. Après sept ans se dit-elle ils n’ont toujours pas lâché l’affaire. Elle le fit entrer prétextant devoir aller chercher du papier et un crayon pour lui signer un autographe. L’homme lui répondit qu’il n’était pas là pour ça mais plutôt pour résoudre une affaire qui n’avait que trop duré… Il sortit alors un poignard de sa manche.
Après avoir esquivé une deuxième fois la lame acérée, Maria saisit une quille de jonglage et réussi à assommer l’intrus. Elle l’attacha, le bâillonnât, pris quelques affaires et fila vers la roulotte de Guilden. Elle lui racontât encore une fois ce qui venait de se passer et lui dit qu’elle devait partir pour éviter à la troupe d’être harcelée. Guilden acquiesça et lui donna la somme d’argent nécessaire pour acheter un billet et partir de la planète. Décidemment, elle devait tout à cet homme…
Ça fait maintenant un an que Maria est sur Pandémonium, dans le Moyeu. Elle vit de ses représentations et prépare son départ, pour une nouvelle planète, dans un avenir proche.
Elle cherche toujours le moyen le plus sûr de rentrer chez elle pour récupérer la place qui est la sienne. Cependant, elle sait que ce n'est pas pour tout de suite car elle doit trouver des alliés. Si elle doit frapper, il faut qu'elle frappe fort...
Maria est une jeune femme de 20 ans. Si Hjelmelanda Tanar Mikanalanos Hadhab al-Malik est la plus belle femme des mondes connus, Maria n’est pas loin de la seconde place. Brune aux cheveux longs, noirs et bouclés, elle est de taille moyenne et semble très athlétique. Elle a les yeux verts qui rappellent ceux d’un chat.
D'un point de vue attitude, Maria semble douce et déterminée. Elle semble aussi avoir de temps en temps quelques réflexions de... nunuches... qui dénotent aves la classe quelle essaye de montrer. Est-ce une façade? pas sûr...