Pendant ce temps, sur l'île de la Cité

Le sergent Walbek discutait tranquillement dans sa petite cabine, privilège de grade, pendant que ses deux trouffions patrouillaient sur le pont. "Faut dire, j'mérite bien c'te place... c'est qu'j'ai failli m'faire aspirer par ces saloperies de sangsues la semaine dernière" expliquait-il au caporal Fladier.
"On a pris la carapace pour répondre à un appel au s'cours... c'tait un piège!! 3 heures qu'on est restés bloqués. ca canardait de partout, pis c'est qu'la nuit elle tombe vite en s'moment! on a vu des gars sortir d'terre! pour d'vrai!! pas d'blague!! y'en a un, y'a même arraché la coque pour rentrer dans'l'carapace! Heureusement qu'le lieutenant, l'a pris la hache et l'a décapité! baf! d'un coup net!!"
Il était 4 heures 15... tous grelotaient dans la fraicheur de la nuit, une nuit calme, plongée dans le brouillard.
Depuis l'armistice, les tours de gardes étaient beaucoup plus tranquilles. Les vampires n'approchaient plus des abords de l'île de la Cité, sûrement pour éviter les escarmouches.
"Avec le sang qu'j'ai reçu dans l'tronche, une journée compléte l'a fallu qu'j'attende en quarantaine. Ces scientifiques... leur faut toudi des plombes pour faire leurs analyses de bruns là!"
"Et l'pire..."
Soudain, l'écran de surveillance du chaoscope devint tout blanc...
"Mince, encore c'machin qui merde"
Deux trois coups dans l'écran, le sergent vérifia les câbles
"C'pas normal ca! qu'est-ce que c'est encore qu'c'brun! D'habitude, n'a qu'une tache sur l'écran..."

Et puis le tonerre s'abattit sur l'île. Levant les yeux, les 4 soldats restérent stoïques, paralysés, incrédules devant le spectacle qui leur était offert :
bien qu'obscurci par le brouillard, on pouvait distingué une multitude de tâches dans le ciel, tâches qu'ils ne tardèrent pas à identifier lorsque la cabine du sergent éclata sous l'impact du rôcher qui vint s'écraser dans le sol.
Les rôches faisaient facilement 50 cm de diamètre, et il en pleuvaient par centaines sur l'île, fracassant les toits et les véhicules.

Depuis le QG, Murène n'en croyait pas ses yeux. Il lui fallu quelques minutes avant de comprendre que le spectacle en surface n'était pas le fruit d'hallucinations de ses insomnies maintenant coutumières.

Après plusieurs jours d'organisations des secours, le constat était plutôt clément : 1 mort, 13 blessés et beaucoup d'efforts et d'entraide pour fouiller les décombres et secourir les plus touchés.

C'est un matin, au milieu des tentes de secours, sur le parvi de Notre Dame, que se déclencha un phénomène étrange.
D'abord, ce fût la curiosité : une petite boule de lumière bleue apparue
Ensuite, de l'inquiètude : la petite boule grossit pour former un petit disque, d'une énergie crépitante, accompagné d'un bruit, comme une déchirure.
Au bout d'une dizaine de secondes, la panique fit son apparition : le disque laissait apparaître un décor improbable, une grande prairie et un ciel bleu alors qu'il pleuvait sur Paris. Le disque faisait maintenant 2m50 de diamètre

Et c'est devant des militaires en rang, armes pointées, que le docteur Fannord traversa le disque, l'épée au côté, une pierre bleue à la main... Un je-ne-sais-quoi de différent émanait de cette homme que les plus supertitieux de l'île surnommaient "docteur Fannorstein"
Chaque soldat, chaque spectateur de la scène, dans un silence absolu, fit un pas en arrière à son approche.
Ce n'était pas de la crainte, mais une forme de respect qu'ils ressentaient, ébahis par le spectacle

MODE HORS-JEU ON
Je n'ai qu'une chose à dire: waoh!
Je suis en train de peaufiner mon propre texte, il faut que je fasse au moins aussi bien ; )
MODE HORS-JEU OFF

j'ai ton texte enfin le début:

"Mes chers futurs serviteurs, j'ai créé un nouveau monde, Avalon, dit MegaloLand ou FanordLand. J'ai fait comme Dieu, mais en mieux..."