Carbonade Niveau 4
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| Sujet: Synopsis de la campagne 10.06.18 18:05 | |
| Plusieurs personnes ayant rejoint la campagne en cours de route et ayant ainsi raté les premiers éléments de l'enquête, je me suis permis de vous recopier ce résumé.
Il était une fois... la Pierre noire, dite Pierre de Saïs, d'après le nom du village où elle avait été exhumée au début du 20e siècle par des archéologues de la Deutsche Orient-Gesellschaft (la DOG, ou Société allemande d’Orient).
À l’époque, la pierre est considérée avant tout comme une bizarrerie en raison de l'un des langages dont elle était couverte, mais elle pousse néanmoins la DOG à entamer des fouilles à Amarna, la ville du roi-soleil Akhenaton, à 312 kilomètres au sud du Caire. La Société abandonne ses recherches et est démantelée au commencement de la Première Guerre mondiale, ses papiers (dont un frottis et une transcription des écrits de la pierre) se voyant envoyés à Berlin avant d’y être oubliés de tous à l’exception de quelques privilégiés.
Le Troisième Reich et ses associés occultes commencent réellement leurs « recherches » sur l’histoire allemande et sur les légendes de l’Hyperborée et de l’Atlantide dans les années 1930. La nouvelle finit par filtrer au sein de la communauté scientifique globale, et le docteur Botho Ehrlichmann, un archéologue formé par un des anciens membres de l’expédition de la DOG, se souvient de son mentor parlant d’étranges runes protogermaniques trouvées sur la Pierre noire plus de trente ans auparavant.
Intrigué par cette histoire, Ehrlichmann déterre les papiers des archives et se met au travail. Ses premières traductions de la stèle semblent s’aligner sur les découvertes de Franz Altheim, qui a découvert en Italie en 1937 d’étranges runes suggérant que Rome serait d’ascendance atlante (et donc, de fait, hyperboréenne). Il faut au docteur Ehrlichmann un temps considérable pour mener à bien sa propre traduction des transcriptions de la DOG ; parvenu à l’été 1939, il est néanmoins convaincu d’avoir réussi à en déchiffrer le sens. La Pierre noire comporte la liste, dissimulée sous diverses métaphores et énigmes, des emplacements de cinq civilisations établies à travers le monde par les survivants d’une culture plus ancienne encore. La stèle suggère l’existence d’un grand secret au sein de chacune des communautés : rien moins qu’un morceau du cœur de l’ancienne civilisation ! – bien qu’Ehrlichmann n’ait aucune idée de la nature de ce cœur.
Comme si une telle découverte n’était pas suffisante en soi, le retour du Tibet du docteur Ernst Schäfer en août 1939 apporte davantage de révélations. En plus de ramener les 108 volumes du Kangyur, le texte sacré tibétain, l’équipe de Schäfer a également fait l’acquisition d’un autre manuscrit : le Livre de la Machine, dévoilant la description d’un engin fantastique fait « de verre et de métaux précieux » et sauvé du Royaume du Nord après la chute de la Cité d’Or. L’auteur prétend que, pour leur propre sécurité, les morceaux de la machine ont été éparpillés aux quatre coins du globe ; il décrit également, bien qu’en termes fleuris, ce à quoi chaque élément est censé servir.
Étonnamment, le nombre de fragments évoqués dans le manuscrit tibétain correspond au nombre d’emplacements décrits par la Pierre noire, suggérant que le « cœur » mentionné par cette dernière est, en fait, la « machine » du titre du livre. Bien que l’ouvrage n’ait pas encore été complètement traduit, son existence constitue une preuve supplémentaire que le docteur Ehrlichmann est bien tombé sur quelque chose de grande importance.
Du moins... jusqu'à un tragique accident de randonnée, dans les Alpes autrichiennes. | |
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