Corheim de Tarth

CORHEIM de Tarth

Corheim est un homme d'âge mûr, dur, pragmatique, du moins c'est là l'homme qu'il est devenu…

Il a vécu la majorité de sa vie dans les vallées entourant Tarth, son village natal. Comme beaucoup d’homme dans ses vallées, il apprit rapidement à se battre, contre les éléments et contre les hommes, à l’image de son père qui était le maître d’arme du chef du Clan.
Rapidement, Corheim chercha à prouver sa valeur à celui qui faisait la fierté de sa maisonnée. Il commença à exceller dans les arts de l’épée et du combat en général si tant est qu’il rejoint son père et la garde du fief par la suite.

Il continua ainsi de nombreuses années, dans le devoir filial et le respect des traditions du Clan et de son chef.

Il se sentait à sa place, dans un monde certes violent, mais pour lequel il s’était préparé. Lors d’un conflit avec un Clan ennemi, le père de Corheim perdit la vie de la main du chef de clan adverse. Corheim lui succéda aux côté du sien, prenant la place de champion laissée ainsi vacante. Il nourrit alors une réelle soif de vengeance envers l’ennemi et se jeta d’autant plus dans les batailles à venir.

Mais voilà, son Chef de Clan était âgé et las de ces batailles et répondit à l’invitation de pourparlers du chef ennemi.

Durant cette réunion, ou seuls Corheim et son Chef de Clan se rendirent, dans un lieu sacré choisi pour l’occasion, Corheim fut atterré de voir que son Clan allait se soumettre à l’ennemi. Il rongea son frein durant la réunion, ne pouvant faire couler le sang sur ces terres sacrées, mais, au retour, Corheim passa son Chef par le fil de sa lame, l’accusant d’avoir trahi la mémoire de son père et la fierté de son Clan.

Une fois rentré, il accusa le camp adverse de cet acte odieux et provoqua la guerre qu'il cherchait pour assouvir sa vengeance, et préserver l’honneur de son Clan. Celui-ci remporta d'ailleurs la guerre, et Corheim joua un rôle important dans de nombreuses victoires. Mais, le mensonge de Corhreim le rattrapa et fut exposé au grand jour, et le guerrier et héros de guerre fut donc ensuite banni, même si il était persuadé d'avoir agi justement.

Il laissa derrière lui mère et sœurs, épouse et fils, frères d’armes et de sang…

Cet événement remit en cause sa conception de l’honneur et du devoir, et il s’abandonna ensuite aux plus viles exactions durant ses périples, au nom et au service de l'argent, du pouvoir, ou même de ce soit-disant honneur derrière lequel ses employeurs se cachaient et désiraient préserver les apparences sans se salir les mains eux-même.

A présent, et l’âge avançant, le rôdeur qu’il est devenu est en quête de rédemption pour les fautes de son passé. Non pas qu’il cherche à revivre dans l’honneur, il sait que ces choses-là sont au mieux inutiles, au pire malsaines et sources d’excuses en tout genre pour la faiblesse des hommes.

Non, Corheim cherche une cause. Un but pour terminer sa vie en beauté, ou au moins stopper cette vie d’errance solitaire. Si cela se fait dans le sang, tant mieux. Si cela se termine dans la richesse et la gloire, il ne sera pas contre non plus, bien au contraire !

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"Prendre des coups sans broncher, c'est pas être stoïque, c'est juste s'priver d'une bonne occasion d'brailler et d'questionner la virilité d'son adversaire !"
"Pourquoi j'tourne ma lame dans son bide ? C'est pour éviter qu'elle s'coince dans ses os, gamin... Hein ? Ouais, et aussi pour l'entendre couiner un peu plus, certes."
"Nan, j'porte rien sous mon kilt. Ca m'fait gagner du temps quand j'suis pris d'une envie d'chier sur l'champs de bataille. Y'a pas mort plus conne que d'crever ses braies sur les chevilles, crois-moi..."

Collection Hivernale ou "quand y fait VRAIMENT froid et qu'j'ai pas eu le temps d'passer chez l'coiffeur" :