1668 se termina par un festival d'explosions :
- Le comptoir de la Ligue à Odyessa n'est pas le seul à avoir explosé... Celà à commencé à Prachtig (port du sud de l'Eisen), puis à Altamira (port du nord de la Castille), pour continuer à Odyessa (nord de l'Ussura), avant celui de San Critsobal (port du sud de la Castille, puis Atemlos (sud de l'Eisen, pour se terminer le jour de l'an à Freiburg! Excepté le comptoir d'Atemlos, tous les autres ont été réduits en... décombres, mettant ainsi fin à la vie de nombreux marchands/négociateurs/ambassadeurs de la Ligue... Il est à noté que le modus operandi est toujours le même : un/des moine(s) croissantin(s) fanatique(s) pénètre(nt) dans les bâtiments comme si il(s) connaissai(en)t le chemin et se fait/font sauter joyeusement le plus près possible de l'endroit où se tient la réunion des membres de la Ligue.
- Pendant ce temps là, en Castille, le cardinal Esteban Verdugo, grand inquisiteur général, décida de retirer une épine de son pied : un village de sorciers pratiquant la magie du feu. Ce village, bien que connu de ses espions depuis plusieurs mois, résistait encore et toujours à l'envahisseur.
Profitant du calme hivernal sur le front de la guerre montagino-castillane, il réunit la plus grande armée d'inquisiteurs depuis l'invasion de la Montaigne 2 ans plus tôt et l'envoya éradiquer le village. Celui-ci ne pût résister bien longtemps aux assaults des chevaliers, d'autant plus que les passages permettant de s'enfuir étaient tous surveillés. Du côté des mages, Georgio de Gallegos, parti méditer dans les montagnes, assista impuissant au massacre des siens et profita de la nuit pour fuir le village devenu charnier. Cependant, la victoire fût amère car seuls 5 chevaliers inquisiteurs revinrent de ce lieu maintenant "sanctifié". Parmis ces rescapés, on cite les noms de l'évêque Pablo Guzman de Gallegos, surnommé "le noir évêque", l'évêque Gonzalo Ibarra et le chevalier Jorge Vasquez de Grivalja.
1669, quant à elle démarra sous les mêmes auspices/hospices.
- Le premier jour de l'an à Freiburg restera gravé dans les mémoires. Tout d'abord, l'Eisenfürst Nicklaus Trägue se suicida du haut de la Wachturn, haute tour de 60m en squelettes de Drache, qui s'effondra sur elle même juste après. Heureusement, grâce à l'action combinée de quelques héros, les dégâts furent minimes. Au même moment, autour des bâtiments de la Ligue, un brouillard intense fit son apparition. Quelques instants plus tard, plusieurs déflagrations, couvertes par la destruction de la tour, réduisirent tout à néant, emportant par la même occasion la vie des nombreux gardes et mercenaires engagés pour leur protection.
Quelques jours plus tard, Fauner Posen vint avec une partie de son armée. Cependant, contre toute attente, elle refusa la direction de Freiburg, la laissant aux mains de Logan Sieger.
- En Montaigne, ce même jour de l'an, une bien triste nouvelle fût proclamée :
La voix du héraut était rauque lorsqu'il s'adressa à la foule assemblée devant le Château du Soleil.
" Sa Majesté impériale vous fait savoir que la princesse Dominique de Montaigne est entrée en couche peu après 6h, hier matin. Il est de mon triste devoir d'annoncer que son fils, Léon XV, n'a pas survécu à son entrée dans le monde. Sa Majesté impériale déclare une période de deuil d'un mois en mémoire de son petit-fils et ordonne que tous ses sujets se vêtent de noir, en signe de douleur...
Ce n'était que les prémices d'un sombre futur...