Pau! Ville célèbre pour sa décadence, son labyrinthe, plateforme des négociations secrètes (ou non), de l'espionnage et du contre-espionnage, et des traffics en veux tu en voilà... Ville où l'Empereur ne mets jamais les pieds et donc où les courtisans en profitent... malgré la présence, toute sommaire, des mousquetaires.
Ville connue par les héros pour être un des refuges de Félix (de Pau) et où les frères Robert et Jean De La Villardière, travaillant pour la Ligue de Vendel, aient leurs entrepôts de contrebande. D'ailleurs malgré la mort du Syrneth, il semblerait que le nom théan de Félix de Pau soit toujours utilisé (usurpé?).
C'est ce qu'apprennent nos héros lors de divers aventures ayant pour cadre la cité portuaire. Durant celles-ci, un ambassadeur vendelar se fait tuer par un vodacce au cours d'une partie de cache-cache! Un courtisan vodacce, Benito Falisci, se fait assassiner en recevant dans le dos un poignard empoisonné, jeté à partir d'une poche portée. Ce dernier meurt en murmurant : "il faut sauver la Nina"
Dans tous les cas, les héros se font suivre par des gamins des rues, qui se font égorger dès qu'il s 'approchent trop d'eux. Cependant, en remontant les pistes, ils s'apercoivent que des bâtiments liés à la Ligue de Vendel sont utilisés pour des réunions secrètes, dont un vodacce, Cesare Mondavi, fait partie. Au cours de l'inspection de l'ambassade Vodacce et des entrepôts des frères De La Villardière, des traces de magie portée sont retrouvées, ainsi que des lettres étranges écrites en vendelar et eisenör ayant pour sujet les évêques montaginois disparus, ainsi qu'une infiltration des hautes sphères de tous les pays en profitant du chaos des différentes guerres... L'étrangeté de ces lettres venant surtout du fait que les noms des destinataires et des expéditeurs sont le noms des premier disciples de Matthias Lieber : Hans Grûber et Karl Aldorf.
D'ailleurs, les énigmes théologiques se succèdent :
- Nina est une des suivantes du premier prophète! c'est aussi le nom d'un bateau qui, les héros l'apprendront plus tard, bât aussi bien pavillon vendelar que vodacce puisque même la famille Bernouilli l'utilise pour faire du commerce... d'esclaves! Un autre bateau, la Santa Maria, du nom d'une autre suivante, est utilisé par les frères De La Villardière.
- après diverses recherches occultes, il apparait que les bagues de "déguisement" syrneth sont du même métal que les bagues des archevêques. Il semblerait même que le forgeron soit le même...
Ces bagues ont été donné aux archevêques qui se les transmettent entre eux par le Hiérophante Honorius en l'an 1001, après son entrevue avec le 3ème prophète à El Fuego Sagrada.
- Suite à l'assassinat d'un marchand vodacce (concurrent des Bernouilli) à Atemlos (Eisen), les héros découvrent que l'arme utilisée pour le meurtre n'est autre qu'une dague faisant partie d'anciens rituels vaticins
. D'autre part, le tatouage trouvé sur le corps du meurtrier, un moine croissantin, n'est autre que le symbole d'une société très secrète et très ancienne, censée être disparue depuis... l'Agiotage. Tout ce que savent les héros, c'est que cette société était composée uniquement de sorciers.
- Un laboratoire d'alchimie (poison), une forge très spéciale (fabrication d'armes en fer froid et forge du métal cuivré), ainsi qu'un entrepôt de fournitures diverses sont retrouvés en plein Numa, second lieu sacré de l'église Vaticine. Ces bâtiments, reliés entre eux par un réseau souterrain bien gardé, étaient censés être vide, appartenant aux familles Bianco et Lorenzo Ces familles, tristement célèbres pour leur culte de Légion, furent éradiquées en l'an 1398... Il existe d'ailleurs des rumeurs sur le retour de ces familles... L'inquisition a entièrement détruit ou confisqué ce qu'il y avait dans ces bâtiments et a laissés ces derniers au bon soin du Vaticine.
- Pourquoi des moines croissantins font ils sauter les bâtiments de la Ligue de Vendel????
(seuls les Bernouillis ont le droit de commercer avec les croissantins)