Lieu de naissance: New York
Date de naissance : 1890
Profession: psychiatre
Situation de famille: veuve
Lieu de résidence: Cambridge
Psychiatre brillante issue d’une famille favorisée de New York, elle fera ses études à l’université de Columbia, d’où elle sortira diplômée de psychologie avec plusieurs années d’avance. Elle commencera sa carrière clinique dans un hôpital public de sa ville natale, cherchant à confronter ses hypothèses sur des cas intéressants et mener à bien sa mission de médecin. Mais son père, un riche trader de Wall Street ne supportant pas l’idée qu’elle puisse être en contact direct avec les miséreux décide de lui ouvrir un cabinet afin qu’elle puisse exercer dans de « bonnes conditions » avec des patients respectables et surtout non dangereux. Ecouter les délires de vieilles dames et les problèmes de leurs animaux de compagnie : c’est ainsi qu’elle passera les premières années de sa vie professionnelle.
Tout changea lors d’un gala de l’OMS où elle rencontrera un homme, Mark Tradd, dont elle tombera spontanément amoureuse et avec qui elle se mariera 6 mois après leur premier rendez-vous. Ce médecin chercheur d’âge mûr lui ouvrira les perspectives de sa vie future : la recherche de terrain en condition extrême. Il va réveiller en elle le médecin qu’elle voulait être mais dont les élans furent bridés par un père trop soucieux de son bien être et de sa sécurité.
Spécialisé dans les infections virales rares, Mark décédera à peine un an après leurs noces dans une contrée éloignée de toute civilisation au fin fond de l’Amazonie. Son cadavre ne sera jamais retrouvé, mais ce sera pour Meredith un véritable déclic. Du jour au lendemain, elle plaque sa clientèle jet setienne et décide de suivre elle aussi ses desseins et d’aller jusqu’au bout de ses envies. Se passionnant dans l’étude des cas violents, sujet qu’elle avait déjà exploité lors de sa thèse de fin d’étude à Columbia, elle veut découvrir l’origine du mal et cherche par tous les moyens à identifier le processus de destruction chez l’être humain.
Elle voyagera ainsi de service de psychologie en hôpitaux psychiatrique, de prison en foyer d’accueil, parcourant le pays de long en large sans jamais chercher à se fixer durablement quelque part. Auteur de plusieurs livres, dont certains deviennent référence en la matière, elle choisit de ne plus s’intéresser à elle, mais uniquement de donner sa vie aux autres et surtout à la science. Vivant dans des chambres d’hôtel, elle n’a comme unique compagnon qu’un rat sauvé d’un laboratoire expérimental cinq ans plus tôt, qu’elle appelle Freud.
À 40 ans, cette femme est encore plutôt pas mal. Physiquement en bonne forme, elle a dans le regard cette flamme qui fait naître l’espoir. Brune aux cheveux mi-longs, yeux verts, teint mat, elle habille son visage d’une paire de lunette qu’elle porte pour lire, et qui, le reste du temps orne le dessus de son crâne. Elle a un magnifique sourire qui laisse entrevoir des dents d’une blancheur rare, légèrement espacées sur le devant, ce qui lui donne un charme juvénile. De taille moyenne, et de corpulence moyenne, elle mène une vie d’ascète, sans plaisir véritable et dénué de toute vie sexuelle au grand dam de ses prétendants réguliers qui pourtant se compte par dizaine.
Exploitant toutes les méthodologies de recherche des plus orthodoxes aux plus expérimentales, elle veut toujours aller plus loin et tombe parfois dans l’excès. Sa notoriété naissante auprès de la communauté scientifique lui permet des prérogatives et une liberté certaine, mais dont elle semble parfois abuser.
Elle n’a pas vraiment d’ami malgré le fait qu’elle soit plutôt quelqu’un de sociable et d’enjoué. Son caractère facile et son apparence lui permettent d’obtenir généralement tout ce qu’elle souhaite, ce qui lui donne un côté manipulateur certain et affirmé. Son défaut principal vient de la rigueur qu’elle s’impose et qu’elle impose à ses équipes de collaboration. Elle cherche avant tout à avancer dans ses recherches et personne ne doit l’en empêcher. Dotée d’un humour particulièrement noir, elle sait s’amuser aux dépens des autres sans pour autant être véritablement méchante au fond d’elle-même. La perte de son mari et de son père l’ont profondément traumatisé, ce sont des sujets qu’elle n’aborde jamais.[/img][img][/img][img]